Alors c’est simple, il y a 3 états :
Le Confort Confortable : c’est quand chaque matin vous vous levez le sourire aux lèvres, ravi de cette nouvelle journée qui succède à tant d’autres du même acabit, et qui en augure encore un nombre tellement élevé que vous imaginez posséder l’éternité. Peut-être êtes-vous amoureux, en pleine réussite sociale, professionnelle, sportive ou autre, parent comblé vivant dans un cadre de vie sympathique, avec suffisamment d’argent à votre disposition pour gérer votre temps comme vous l’entendez. Franchement qui n’aspirerait pas à cet état, et qui n’aurait envie de le faire joyeusement durer ad libitum !
Le Confort Inconfortable : il y a un caillou dans la chaussure, et vous pestez car vous ne savez pas comment vous l’avez attrapé. Vous l’avez constaté peu à peu : soit il y a eu des changements dans votre environnement qui vous impactent (et vous vous en seriez bien passé), soit c’est à l’intérieur de vous que des motivations ou des valeurs que vous imaginiez pérennes se fissurent, ne sont plus en phase avec l’homme ou la femme que vous êtes aujourd’hui. Votre boulot, votre patron, vos clients ou vos collègues vous fatiguent, dans le couple c’est la phase de différenciation, la solitude que vous avez chérie vous pèse maintenant, vous avez envie de campagne et de temps libre alors que vous vivez en ville à 2 heures de votre travail etc. Dans le cas d’un caillou dans la chaussure, c’est simple, il suffit de s’arrêter 1 minute et de l’enlever. Mais non, vous continuez et vous compensez en tordant la cheville, cette torsion se répercute dans votre colonne vertébrale et vous marchez en étant « tordu ». Et là vous vous appuyez sur 2 ingrédients indispensables pour tenir :
- le courage d’endurer les choses, de faire fonctionner votre système sans joie, de tenir, de serrer les dents ou de vous réfugier dans des échappatoires électroniques, dans la surconsommation
- les justifications de tous ordres (les enfants et le crédit à payer sont les plus courantes). Et quand vous les évoquez on vous dit…ben oui…
Qu’y a-t-il de confortable dans tout cela ? Le fait d’être dans du connu. Uniquement cela, et d’y associer le sentiment de contrôler les choses alors que c’est vous qui êtes contrôlé, votre liberté aliénée.
L’inconfort Inconfortable : nous y voilà ! Difficile d’apprendre à nager en regardant des cours en vidéo : il faut se mettre à l’eau et lâcher la bouée, peut être boire la tasse et remonter. Pour s’apercevoir que la plupart de nos peurs étaient créées par notre imaginaire, par ce qui aurait pu se passer. Pour constater que nous avons des ressources, des qualités, des compétences qui vont bien au-delà de tout ce qu’on nous a raconté. Pour être fier d’avoir manifesté une autre forme de courage, celui de prendre des risques, que l’on peut aussi calculer et anticiper. Pour, à la fin de cette vie terrestre, n’avoir aucun regret et ne pas se dire « j’aurai dû » !
Pour….
Je ne dis pas que c’est facile, mais que la première étape est de rendre le changement possible en l’imaginant et en installant à l’intérieur de soi une foi, une énergie et une stratégie qui, en se conjuguant, vont permettre cette traversée, ce passage vers une autre rive, celle qui amènera à terme du confort confortable, celui de votre épanouissement. A cet effet, j’ai créé l’atelier « se libérer du passé pour créer son futur ». L’édition 2019 aura lieu du 7 au 9 juillet et il reste 4 places disponibles. Si vous vous sentez concerné(e), le meilleur moment c’est maintenant !